| slave - libre 35 yo min. |
pas plus haut que trois pommes, pensais-tu devenir esclave ? esclave qui s'agenouille et lèche les bottes sales, esclave traité pire qu'un chien. dignité écrasée sous une botte coûtant plus cher que ton éducation. courbatures aigries sous les ordres beuglées, aucune trace d'amour pour les day. sauf, sauf le tout petit, le brisé par folie, le démon que l'on veut bercer. le démon aux doigts de feu, brûle la maison le temps d'un rire réjouit. c'est toi qui reste, qui s'enchaîne davantage à cet esprit troublé, disjoncté, pendant que l'aîné croupit derrière le métal rouillé. toi qui subit, reçoit, calme, l'oeil de la tempête toujours là sans penser à ce qui t'attends. t'attends juste plus d'enfants perdus pour jouer dans les ombres avec ton ange déchu. fidèle à lui, adopte les autres par extension. d'esclave à parent, jeunesse ou vieillesse ne te touche pas car ta vie n'est pas la tienne. tu ne participes pas aux jeux dérangés des insidious, t'es là pour faire disparaître chaque indice écarlate. efface, chaque trace, tempère chaque exaltation, respire pour eux et jamais pour toi.
spoiled kids makes spoiled brats, don't care, will die, before i care for myself | hack - libre 22-24 yo |
né ordinateur à la main, sans un hurlement, sans un pli. first love last love hurle électronique, t'es un robot qui ne comprend que codes et les réseaux informatiques. t'ouvres les cuisses pour le dark web, c'est toi qui gémit entre ses tentations infinies. caresses chaque touche avec une précision impossible à égaler, ce que
slave ne touche pas tu gères d'un claquement de doigts. sans jamais te voir la clientèle te redemande, salive devant tes œuvres et prête à tout pour se retrouver sous les feux de tes projecteurs. luci est ta vie, ce qui se ressemble plus à un meilleur ami. ta peur des autres l'effraient pas, rien l'effraie et sa folie agit comme un ancre à ton navire engloutit. parle pas trop, remarque pas trop, traverse une ombre à l'autre. évite le soleil car vampire n'est-tu pas ? le gore te fait frissonner la chaire aussi tant que tu restes dissimulé derrière ton écran.
scénariste aux idéations folles sanglantes terrifiantes. faut pas se leurrer peu de déchus finissent sur les grands écrans d'hollywood. insidious offre mieux, car même dans les faux scénarios la douleur est vraie. tu bouffe les histoires sordides et d'extase t'explose chaque fois qu'une de vos histoires porte fruit (cad amène trauma et mort chez les victimes). pas besoin d'argent ou de fame quand les vrais connaissent ton soul et l'aime chaque fois qu'elle se noircit, autant de sales mots que d'une imagination digne du bras droit du prince des ténèbres. reproché depuis toujours cet amour de ce qui n'existe pas, ta tête est ton repaire. y fuir, y s'abreuver, cligne des yeux et tu t'y perds dans un allée simple sans billet de retour. somnambule 24/7, rêve d'autre, allergique à la réalité tellement que parfois c'est dangereux pour ta santé de t'y vautrer trop longtemps.
luci est digne démon, aime bien récolter les âmes. pactisé avec le diable, bien beau, bien chaud, toi tu sais que c'est pas que ça qui faut. luci assassine le gras compte bancaire de ses vieux morts, luci pense que tout sera infini. sans investir, sans regarnir, vite fait vous serez tous à la rue. esprit analytique, manipulation dans chaque sulfureuse courbe, enrouler la planète autour de ton petit doigt. sur l'épaule de luci tu te déposes, susurre des rappels au creux de son oreille. regard brûlant de mante religieuse, religieusement habile pour jouer des mots. tu as sauvé le crew de la guillotine contre la loi ou des clients peu satisfaits (bêtise humaine a jamais dans les veines de l'humanité). acting, sexting, tout feu tout flamme t'aimes assez les flammes de l'enfer pour t'y enlacer, soupirant de plaisir devant les marques laissées sur ta peau. mystère panthère qui pourrait d'un geste à jamais les faire taire, trop de loyauté envers le plus beau pour vouloir hériter de la couronne d'haute traitrise.
bae du groupe, t'es là depuis des mois aussi jeunes que toi. le regard animé d'étoiles lancinantes, l'espoir mordu au creux des reins. poupée brisée poussée dans le vide par une dose d'adrénaline, t'es trop mais n'a jamais été assez. tu te glisses si bien sur le banc des autres dégénérés. la lumière en auréole autour de ta tête, tu ne dis non à rien. tu veux veux veux et donne et act et utilise tout de toi pour faire rêver, pour faire cauchemarder. addict au noir dessein qui se profile au loin de ton destin, tu es constamment sur ta faim. mélancolie au cou comme un collier de passion, c'est la mort et ses morbidités qui te donne l'impression d'être en vie. vie qui ne tient qu'à un fil, naïveté qui s'envole et revient au gré du courant. obéissance accroché aux cils, tu te fais hydrofuge à ce qui ne cadre pas dans ta pittoresque vision.