night life, flashing lights (lolita)


night life, flashing lights (lolita)

Rhysand Stoker
Rhysand Stoker
silenced whispers echo ---


(    )

https://burning-ashes.forumactif.com/t114-hold-me-like-a-grudge-


i was an atheist
until i realized
i'm a g o d

Old as fuck : trente quatre ans, mille mentalement.
Soul : faible devant des courbes féminines qu'il ne sait pourtant pas respecter. connard misogyne qui enchaîne les conquêtes s'en pouvoir réellement s'en soucier. trahi par la dernière qu'il a laissé approcher, alors la cage thoracique est verrouillée. pourquoi la petite brune semble-t-elle capable d'en crocheter la serrure?
Success : welcome to the underland | officiellement entrepreneur, fondateur d'un site de crowdfunding NSFW aux allures tout ce qu'il y a de plus legit, malgré le contenu spicy. officieusement marchand de courbes filmées sous extorsion, qui s'en fout plein les poches en exploitant ses sirènes prisonnières.
Place : résident de victory, élégance classique d'un hôtel particulier. hecate, styx et nemesis, les dobermanns 'cerbères' pour en assurer la sécurité.
Messages enflammés : 111
Cendres a(b)imées : 359

Oxymoron
crédits: chandelyer.
pseudo/prénom: mermaid murder.
pronoms: féminins.
triggers: à établir pré-rp.
warnings: proxénétisme, objectification des femmes, misogynie, manipulations, consommation excessive d'alcool & de stupéfiants, épisodes dépressifs.
statut et style rp: dialogue en. (fr possible) ; 400-700 mots ; deuxième personne du singulier.
discord: à demander en mp.
night life, flashing lights
ft. @lolita kemp ; 9:45pm | some cheap club down in ocean's valley

mention de travail du sexe / proxénétisme, alcool

Ce soir, tu baignes dans le prolétariat et ton assurance habituelle cache tant bien que mal ton inquiétude à l’idée d’être contaminé par l’évidente misère qui t’entoure. T’as peut-être trouvé ta place sans peine dans la pénombre du club mais tu ne peux t’empêcher de remarquer la peinture qui s’écaille et le vinyle fendu des banquettes. Les spots savamment placer ne peuvent pas tout cacher : cet endroit pu l’échec, la déchéance. c’est un train sur des rails tordues, un navire en train de couler où quelques âmes désespérées s’égarent, autant sur la scène qu’au pied de l’autel au stupre qu’elle représente. T’es bien loin de tes beaux quartiers, loin du luxe auquel tu es habitué et tu dois te faire violence pour ne pas penser à ce qui a bien pu coller à la semelle de tes chaussures en cuir italien lorsque tu as traversé la salle pour t’installer et observer le tableau sous tes yeux. Tu n’es pas sur ton terrain de jeu habituel, pourtant tu sais que tu mènes quand même la danse. Les billets et cartes platines bien au chaud dans la poche intérieure de ton costard sont encore plus puissantes dans les entrailles de la pauvreté. Ici bas l’argent veut encore dire quelque chose, personne n’en a trop, tout le monde en a besoin. C’est sans doute pour ça qu’en dépit de l’inconfort, de ton nez froncé par des parfums cheap, pâles copies de senteurs designers, t’as un rictus sinistre pendu aux lèvres. Missionnaire chaotique d’une foi douteuse, tu es déjà en terrain conquis, tu prêches à des convaincus.

Tes yeux suivent une silhouette familière qui se donne en spectacle. Assez envoutante pour te distraire du mauvais whisky qu’on t’a versé, la brune à la peau gorgée d’été tourne comme une ballerine dans une boite à bijoux. Peu importe la crasse de l’écrin dans lequel elle se trouve : elle brille. Elle est au centre du monde, piégée malgré sa tête gardée assez haut pour porter toute l'arrogance du monde, coincée sur une mélodie entêtante et dans des gestes langoureux. Elle scintille même plus ici que dans l’autre club où tu es persuadé de l’avoir déjà vu, un autre soir, une autre vie. Cette certitude pique d’ailleurs ton intérêt : proie facile qui s’échine à bosser, elle ne pourra pas dire non à ce que tu comptes lui proposer. Qu’est-ce que tu peux aimer la cupidité, autant la tienne que celle des autres, tu n’as jamais croisé de plus grande motivation que l’appât du gain. Tu l'imagines déjà affichée sur ta monstrueuse création, profil convoité car façonné par tes mains expertes, des likes et de la crypto en guise d'offrande pour avoir son attention et remplir tes poches.

Nonchalant derrière ta table, un bras drapé sur le dossier du siège et le visage partiellement masqué par l’obscurité, tu joues de ta main libre avec ton briquet. Plus ou moins patient, tu attends qu’elle regarde dans ta direction pour faire rouler la pierre et illuminer ton sourire de charognard, un petit signe de tête l’invitant à te rejoindre une fois ses pirouettes osées terminées. Invitation à donner de son temps, à vendre sa compagnie pour quelques minutes au moins. Un deal à établir, pour qu’elle signe son âme à tes desseins contre la promesse falacieuse d’une vie meilleure. Que les enchères commencent, quand il s'agit de gagner tu ne comptes pas, même si toujours curieux de connaître le prix exact pour lequel chacun est prêt à vendre son libre-arbitre.