used to pray for a rain just to stay inside (jo)
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used to pray for a rain just to stay inside (jo)

Joni Clarke
Joni Clarke
silenced whispers echo ---


(    )

https://burning-ashes.forumactif.com/t89-incendiaire#271


Old as fuck : twenty-seven
Soul : single af, misandrist
Success : artist with a destroyed reputation, takes over the old abandoned bookstore in sax place.
Place : small house in mill dam fields
used to pray for a rain just to stay inside (jo) MHe93M3D_o
Messages enflammés : 40
Cendres a(b)imées : 164
Age : 28

Oxymoron
crédits: gallinacée
pseudo/prénom: sam/pvtti smith
pronoms: elle
triggers: aucuns dans un sujet rp
warnings: drogues, tca, dépression, suicide, dysmorphophobie, viol, langage vulgaire
statut et style rp: disponible. j'écris en je ou elle, mes dialogues sont en fr
discord: par mp ça peut se faire
used to pray for a rain just to stay inside
rp privé, 331 mill dam fields   @Josephine Fawkes    
tw : mention alcool, drogue, black out, possible violence, autocritique, autodestruction.

Les souvenirs lui échappent alors que le sommeil se défile. Un instant avant d’ouvrir les yeux, elle a la sensation d’être dans son appartement new-yorkais. Mais au lieu de poser son regard sur les murs d’un blanc immaculé de sa chambre, elle tombe sur ce papier peint fatigué et des vieilles illustrations scientifiques. Fais chier. L’incompréhension ne dure qu’un quart de secondes avant qu’elle ne se souvienne. Un souvenir qui ne risque pas de lui échapper longtemps. Sa nouvelle situation d’artiste déchue, son installation qu’elle pense encore éphémère dans la maison de son oncle. Dans ma maison. Les effluves de la veilles sont encore bien présentes dans les draps qu’elle n’a pour une fois pas partagé. La vodka bon marché qui n’a pas su la satisfaire, son goût habituel allant pour la Russo Baltique, dont le prix est bien loin des possibilités du bar dans lequel elle croit avoir échoué la veille. La journée est déjà trop avancée. En position assise sur le bord du lit, sa nudité à peine couverte par le draps blanc qu’elle emmène avec elle. La banshee se déplace d’un pas bancroche, elle arrive devant la veille commode en bois peint sur laquelle elle a laissé des indices de la veille. Un paquet de clope entamé, entrouvert et qui laisse dépasser une clope à demi fumé sur laquelle est déposée sur le filtre blanc sa teinte rouge charnue. Un sac à main à la hanse cassé, qui selon ses souvenirs était encore intacte au début de la soirée. Son regard est attiré par ce qui semble être un talon d’escarpin cassé, les iris qui se baladent dans le reste de la chambre pour y retrouver le corps cassé de la chaussure ou du moins sa jumelle intacte ? Rien. J'ai foutu quoi putain ? L’histoire semble mouvementée, elle étire son bras vers son paquet clope dans un grimace de douleur. Son regard se porte alors sur le miroir disposé au dessus de la commode peinte, pour se confronter à ce reflet délavé qu’elle déteste et aurait préféré évité. Tu es laide. Se pivotant sur le coté, tirant sur la peau de son avant bras, elle constate la tâche brune significative d’une chute ou d’une mauvaise rencontre. Au secours. Elle décide de s’envelopper d’une couverture de déni et de pousser au plus profond de son cœur les craintes, la clope aidera. Elle esquive celle entamée pour s’allumer une bien entière, bien neuve, qui contrastera avec son état à elle. Le miroir près à ce cassé face au reflet délétère qu’elle renvoie. Les restes de maquillage étalés sous ses yeux de biche en fin de vie, la teinte blanche habituelle de sa peau qui vire au gris, la collection de nœuds dans ses cheveux, la teinte rouge charnue qui se délave sur ses pulpeuses pour venir s’étirer sur sa joue. Les gestes reprennent leurs chemins habituels vers les lingettes démaquillantes qui viendront effacer toutes traces de la nuit d’ébriété qu’elle a vécu. Remède magique, presque aussi efficace que les cristaux qu’elle ira chérir sous peu. Du moins c’est le programme habituel, qui est soudainement bousculé par le tintement de la sonnette au rez-de chaussé. —  Putain.  Le juron est facile, habituel, parce qu’elle se rend compte qu’elle a émergé dans l’après-midi à une heure où elle devait recevoir la visite de l’antiquaire au regard enflammé. Quelle conne. Elle quitte le drap, récupère au passage son kimono de soie blanc dont elle recouvre sa nudité par principe plus que part pudeur. Le rougeoiement de la cigarette va et vient au rythme de ses inspirations, alors qu’elle dévale l’escalier en bois qui a été peint dans un vert clair qu’elle trouve de mauvais goût. La dernière marche qui grince la rend folle et elle grogne la clope entre les dents alors qu’elle glisse ses pieds dans des chaussons recouvert d’un velours noir. Je suis laide. Elle hésite un instant, arrivant dans l’entrée ou la collection de parapluie à pommeau animaliers semblent vouloir s’échapper de son pot. Elle habituée à l’ordre d’apparence, à sa coiffure impeccable et son rouge charnue à l’épreuve des balles allait faire une impression tout en chaos. D’un geste du coude elle remet en place le parapluie pommeau tête d’aigle qui sort de sa trajectoire, avant d’ouvrir la porte dont elle avait omit de faire un tour de verrou. Tu veux mourir. —  Bonjour. Entres.  Elle s’embarrasse pas d’excuses, ni de sourires. Parce qu’elle devrait alors s’excuser pour la couleur bleu délavé de la façade qu’elle a en horreur, ou pour le clicher de la balancelle qui grince sous le porche en bois blanc. —  Le salon.  Elle martèle, répandant sa cendre sur son passage. Elle l’invite à s’installer d’un geste de la tête, dans le petit salon de la maison. La pièce était normalement bien éclairée grâce à cette baie vitrée qui donnait sur le petit jardin en face de la maison et qui offrait une luminosité incroyable en été. Sauf que la banshee avait tendance à laisser les lourds rideaux de coton verts fermés. Pour ne pas poser son regard sur toutes les choses qu’elle déteste dans cette maison. Et principalement parce qu’il y avait un nombre incalculable de miroirs.  Il n’y avait qu’un petit entrefilet de lumière qui s’échappait du rideau qui n’était pas complètement fermé. Le reste de la luminosité venait de la cuisine ouverte en arrière plan et de sa petite fenêtre qui donnait sur le jardin derrière la maison. — 10 minutes.  Elle ne s’embarrassait pas des mots, la tête toujours dans les effluves de sa soirée qui avait ébranlé aussi bien son corps que son esprit. Secoue-toi. Pas de place non plus pour une réprimande, un commentaire, elle filait déjà à l’étage pour quitter son costume de créature de la nuit et revêtir celui d’humaine.

Elle redescend l’escalier vêtu d’un pantalon d’intérieur sombre, contrastant avec la clarté de son chemisier blanc. La chevelure nouée, le visage aux fêlures recousues, sa teinte de rouge charnue sur les lèvres, la touche de parfum couvrait celui acide de la vodka bon marché. Il n’y avait bien que dans son regard, qu’elle cachait derrière les verres de ses lunettes de vue à la petite monture forme papillon, que l’ont pouvait encore déceler trace des abus poudrés de la veille. Elle revient donc au salon. — Tu veux un thé ?  Autre chose ? Semble proposer l’ambre de ses yeux alors qu’elle remplit la vielle bouilloire d’eau. Tout était vieux ici. Tout avait une âme et lui rappelait que la sienne lui avait été volée. Elle s’affaire, faisant parfaitement illusion et se donnant le rôle de la parfaite hôte. Bien loin de son ersatz de la nuit, négligemment recouvert d’un kimono qui lui avait ouvert il y a quelques minutes. —  Comme tu peux le voir tout ici est … daté. Le mépris est lourd sur le dernier mot, mais Joséphine y trouvera certainement quelque chose de beau, ou à défaut une belle occasion de se faire de l’argent. Elle dispose quelques biscuits dans une assiette de porcelaine au décors carmin. L’assiette maintenant sur la table basse, elle s’installe sur le canapé en velours vert, attendant que la bouilloire siffle. —  Tu prends combien en commission ?  La valeur des objets qu’elle pourrait vendre lui importait peu en réalité. L’intérêt était de se débarrasser. Et en même temps dire adieu aux fantômes.