plus ancien membre actuel des élus. la moitié d'une décennie pour être exact.
(avant les autres, mais on ne parle pas des autres, on ne doit pas, parce que ça fait mal, toutes ces questions sans réponses; et parce que zeús a des éclairs dans les yeux, quand apollo ose y songer et qu'il préfère prier pour toutes les punitions du monde; sauf celle de contrarier son plus grand modèle) apollo
(prénom et nom au choix, apollo n'est que son allonyme au sein du groupe) a longtemps pensé n'avoir que sa belle gueule pour lui, n'être qu'un idiot sans avenir qui a bien eu de la chance d'être né sous une bonne étoile, que malgré le fait qu'il n'ait jamais connu son père; il l'a trouvé en zeús et n'a jamais voulu une autre famille depuis. le mot n'a jamais franchi les lèvres du pater idolâtré, mais dans sa tête de jeune adulte déluré ;
il est son fils et le seul qui mérite ici ce juste titre. bien qu'il apprécie sincèrement les autres membres du cénacle, adelphes de première heure ou non. il se sait être le plus beau, le plus aimé... parce qu'il ne peut en être autrement... parce que l'inverse le tuerait, et que c'est tout simplement inconcevable.
petit dernier arrivé, nouveau préféré de zeús. parfait portrait du plus bel angelin. minois délectable et mental malléable pour potentiel exponentiel. éphèbe timide et intimidé d'un rien, qu'il a récupéré au bord de la falaise. recueilli sur un coup de tête, sans avoir consulté le restant des élus; ce que le saint-leader n'a pas fait depuis des lustres. le gamin surprotégé, sans doute pour être mieux modelé selon les désirs du tempêtueux, et c'est si peu caché que c'en devient affreusement tendu pour le restant du beau monde.
et puis pourquoi faire? gâcher le premier acte d'une si jolie comédie humaine. pater a toujours préféré se délecter de toutes ses guerres entre ses petits dieux, elles si affreuses, qui dévoilent selon lui les plus laides visions humaines.
la jalousie. la colère. l'envie. et toutes ces folies qu'il ne montrera lui-même jamais devant elleux, mais qu'il apprécie (si peu) secrètement dompter chez ses jeunes initiés; afin de leur inculquer le juste chemin de la furieuse justice, réprimer toutes ces facéties pour toujours plus d'ordre et d'autorité, modeler ses poupées angéliques pour plus de beauté, d'éternité. l'arrivée inattendue et soudaine d'orpheus
(prénom et nom au choix, orpheus n'est que son allonyme au sein du groupe) n'est pas pour plaire aux autres qui se galvanisant d'être bien plus méritants, bien plus appréciés et plus fidèles que lui pour recevoir les regards d'aciers de leur titan. gamin fils de personne, sorti de nulle part, la tête trop souvent dans les nuages et les doigts absolument magiques. artiste dans l'âme, c'est tout ce qu'il lui restait dans la vie pour continuer à respirer. avant de trouver monsieur carlisle, zeús,
son grand sauveur pour qui il voue tout l'amour du monde; contre lequel il vient protéger ses jolies plumes blanches et essuyer ses larmes dorées. il ne connait pas encore les codes, ne sait pas ce qu'il peut faire ou peut dire lors des réunions, et craint la plupart des autres éphèbes qui ne sont pas tant ravis de l'accueillir malgré les mots de zeús. sauf peut-être mêtis qui s'est toujours montrée très sage et bienveillante. il se méfie, le chaton, et sans doute (certainement) a-t-il raison. mais il a enfin trouvé sa maison? pour
toujours? c'est ce qu'iels espèrent tous.t.e.s.
nonchalance déconcertante. décadence déceptive en répétition. dionysus
(prénom et nom au choix, dionysus n'est que son allonyme au sein du groupe) s'est perdu dans les excès, il ne saurait vous dire quand. et malgré l'autorité de zeús et sa colère qui lui revient très souvent sur la gueule, il se perd, ne sait pas comment lui plaire; et se dit qu'au moins, en foirant tout, il gardera toujours un peu de son attention, qu'elle soit positive ou non. il préfère jouer le sot, se faire plus incapable qu'il n'est réellement. et dans ses folies, il en devient génie, il a l'impression de revivre, de gruger la mort qui l'effraie au loin pour une raison que les autres ignorent. dionysus, il a cette liberté étonnante dans cet embrigadement pourtant si fermé. qui étonne ou agace les autres, en effraient même certain.e.s? une liberté qu'il aime entrevoir par moments à travers le brin de lumière du bout du couloir doré; mais une liberté si fragile qu'il ne saurait jamais la percevoir en son entièreté. ou peut-être que si? qui sait?
et après, est-ce que tous ses excès auraient toujours cette même saveur? | aphrodite - libre. au choix, 24-26yo |
(tw; mention de suicide.) et l'amour psycho-illusoir qu'est-ce qu'on en fait? on joue avec, on s'y complait; mais on ne l'accueille jamais. parce que c'est pour les hommes. et qu'un dieu, ça se laisse aimer, mais ça n'aime pas en retour. aphrodite
(prénom et nom au choix, aphrodite n'est que son allonyme au sein du groupe), ça; elle ne l'a jamais compris. n'a jamais rien voulu savoir. obsédée par le saint-leader depuis la première seconde où elle a croisé son regard tempêtueux, au tribunal, tandis qu'elle effectuait son stage de droit dans un cabinet d'avocats plutôt bons amis avec monsieur carlisle; sa folie obsessionnelle pour le titan inaccessible n'a fait que s'accroitre avec le temps. il n'a pas tout de suite décelé son potentiel, à la jeune femme, la trouvant quelconque, tragiquement désespérée... mais il faut croire qu'elle était affreusement têtue et audacieuse, avec ça. aujourd'hui, malgré les quelques mois passés, zeús se demande chaque jour s'il ne devrait pas s'en débarrasser. il suffirait d'un rien, elle qui lui voue la gloire du mont olympe et bien plus encore. sans doute qu'elle mettrait fin à ses jours. si maniaco-dépressive est-elle. car elle est une véritable bombe à retardement et zeùs n'apprécie pas ce genre de comportement, son besoin d'absolu contrôle se retrouve bien souvent irrité lorsqu'il est question de sa poupée désarticulée ; sacrée peste qui s'attaque à tous.t.e.s celleux qui l'approchent d'un peu trop près, ou contrarient ses propres plans pour devenir
la meilleure, la plus belle, la préférée. non, vraiment, il devrait s'en débarrasser, ça parait pourtant être évident? chose qu'il ne ne se résout jamais à faire. sans trop l'expliquer. ou peut-être bien qu'il le sait, mais qu'il est inutile d'énoncer des faits. c'est si plaisant d'être adulé, et si fascinant de voir le vent souffler sur les plumes d'un angelot en pleine chute. il suffirait d'un éclair. d'un peu de son tonnerre. rien qu'un vent soufflant trop fort pour dévier sa tragique destinée. son talon en titanium, pour l'écraser contre l'empyrée. il suffirait d'un mot de trop. mais rien ne vient jamais; et la rose fleurit toujours plus fort sur les lèvres de la poupée, de toutes ses folies sordides, de tout cet amour malade. se galvanise de détresse.
| mêtis - libre. au choix, 22-27yo |
certainement l'élue la plus sage et calme du cénacle. mêtis
(prénom et nom au choix, mêtis n'est que son allonyme au sein du groupe), la tête pensante sur laquelle zeús se repose sans craindre le moindre dépourvu. parce qu'elle lui voue un respect sincère et loyal, de ceux qu'il ne sait pas complètement juger, ni expliquer. de ceux dont il se méfie toujours un peu, malgré le temps qui passe et les actes plus démonstratifs les uns des autres. mais de ceux qu'il n'a pas besoin de constamment surveiller ; contrairement aux folies plus dramatiques que lui font vivre les autres angelots, qui se trouvent être plus fragiles qu'elle, aussi, certainement, psychologiquement parlant. et d'aucuns trouveraient cela d'autant plus flippant. ce dévouement quasi-évident et limpide, qui ne demande parfois pas plus d'un regard pour comprendre l'essentiel. mais c'est simplement qu'elle s'y complait depuis la première heure, autant que lui même se plait de l'avoir à ses côtés. et sans doute qu'elle préférerait plus de reconnaissance de zeùs si elle s'écoutait seulement un peu, plutôt que de penser au bien être de ses autres camarades, au bien être de leur pensée collégiale ; mais dans cette meute de chiots affamés qu'iels forment autour du grand pater, elle ne voit pas bien où est sa place. elle ne se voit pas quémander quoi que ce soit, elle qui se sait être déjà
quelqu'un. et puis, elle ne s'y abaisserait pour rien au monde. pour qui la prendrait-il, si elle faisait ça? si elle était si pitoyable? elle est bien plus maligne, bien plus prudente que ça.
bien plus juste et légitime que tous ces petits dieux.