orphisme ;

oliver moore
24 ans, feat nicholas galitzine, fading flowers

Spoiler:

Under the skin

mindset
oliver moore ;
ça ne veut plus dire grand chose quand toutes les attaches ont été brisées, qu'il a le nom parfait pour l'étiquette, comme une moquerie risible ; pas tout à fait orphelin mais le concept de parentalité lui est tellement obscur que c'est peut-être tout comme. Trop vieux pour dépendre réellement des autres, mais trop jeune pour savoir vraiment quoi faire de soi-même, 24 années d'une vie pas vraiment menée, à laisser le vent s'engouffrer dans ses voiles pour le faire avancer sans se soucier de la destination ; il ne sait de toute façon pas où aller, tant qu'on ne lui pointe pas du doigt.

keywords
anxieux de bien faire, le mimétisme comme arme ; en mal de véritables connexions ; plantes flêtries et fleurs fânées chez lui, jamais d'énergie pour les arroser et jamais le coeur à les jeter ; oui, toujours oui, comme un réflexe, il opine sans trop se poser de questions ; effronté, juste un peu, suffisamment pour charmer involontairement, jamais assez pour s'affirmer réellement ; idéalisme maladroit, de quoi se maintenir en vie ; naïf à s'en tuer un jour, sans doute ; une guitare poussiéreuse, achetée sur un coup de tête, jamais utilisée car l'échec est terrifiant ; toutes les émotions gravées dans les courbes d'un visage rêveur, jamais de masque ; un livre grand ouvert dont on a juste à feuilleter les pages ; distante mélancolie et silence inconfortable ; la boule coincée dans la gorge, tout le temps ; la poésie comme refuge, parfois ; fondamentalement doux, dans les gestes comme dans les paroles ; les trous de mémoire gargantuesque car les troubles grignotent les souvenirs heureux et malheureux ; le poids en dent de scie, à s'affamer sans le vouloir ;

success
étudiant au conservatoire ; tente de survivre
Il y a les petits jobs ; ceux qui lui permettent de payer le loyer et de s'acheter des repas qu'il ne mangera pas ;
et il y a le conservatoire, presque tous les jours, comme un bourdonnement entre les côtes qui l'y pousse à revenir, à s'endetter sur des années, comme tout bon élève d'Amérique, et ce juste pour continuer d'apprendre, continuer de jouer. Formation classique au chant comme au piano, la voix de satin qu'il garde cruellement et le talent qu'il ne doit qu'à un entêtement sévère, et l'envie furieuse de valoir quelque chose, sans savoir comment y parvenir ; éternellement devant le piano, à s'en maintenir éveillé la nuit et à s'en faire saigner les doigts pour espérer comprendre où il va, à chercher les réponses entre le Do et le Fa.

soul
célibataire & pansexuel
Affamé d'amour qui attend une main dans laquelle manger, il n'y a plus de critères à valider tant qu'il y a quelque chose à vivre, et quelqu'un pour l'aimer ; car à son cou pend la laisse des désespérés, ceux qui crèvent d'être désirés et qui avancent yeux fermés vers des tendresses paresseuses et sans passion, aveugles et sourds aux alarmes qui tonnent, aux drapeaux rouges qui volent au vent. Les relations durent un temps, un battement, mais un jour Oliver se retourne, il regarde derrière lui son aimé.e et réalise qu'il est seul. Alors il attendra, sans doute ; jusqu'au prochain battement, la prochaine main.

Behind the mask

nous sommes de ceux
qui se délavent de jour en jour

C O C Y T E ;

L'assistante sociale lui a juré, un jour, que malgré tout ça ses parents l'aimaient très fort ; c'était le dernier jour, en quittant le tribunal. Il s'était contorsionné maladroitement, malgré la main qui le trainait au dehors, pour regarder une dernière fois derrière lui, sans jamais se douter une seule seconde qu'il ne les reverrait pas. Il avait cinq ans et son corps en flirt avec la maigreur morbide, semblait pouvoir se casser en deux à tout moment si on ne le manipulait pas correctement. L'innocence, quant à elle, avait été eviscérée depuis longtemps.

Oliver est fait de ces grandes déceptions humaines qui ne sont pas tout à fait des tragédies.

Son existence avait été accidentelle, son arrivée trop impromptue ;
aujourd'hui, il hésite toujours avant d'entrer quelque part, habité par la crainte prodigieuse qu'il n'aspire tout l'air dans la pièce.
Il ne leur en a jamais voulu ; il n'aurait pas su comment.

Certaines nuits sans rêves, les yeux secs et écarquillés vers le plafond, il arrive presque à dessiner les vagues contours d'une silhouette cyclopéenne ; un frère ou une soeur, sûrement, et il ne sait jamais quel goût lui donner à ce souvenir, s'il est amer ou tout bonnement fade. Il n'est pas même certain que c'en soit un, de souvenir, où s'il se l'est imaginé pour se donner du relief (comme l'accent, comme l'air de guitare, comme le bruit de la télé, et les vieilles pubs qu'il connaît par coeur sans trop savoir pourquoi) ; le temps s'acharne à essayer de combler des trous qu'il creuse lui-même.

Et, c'est tout.

S T Y X ;

C'est tout, car de son existence nébuleuse, Oliver ne retient que la sensation de ses doigts trop petits qui étranglent et trainent le sac poubelle entre chaque foyers, puis le vertige menaçant lorsqu'il hoche trop brusquement la tête à chaque question qu'il n'écoute pas.

Etrangement, il ne retient qu'une phrase, une promesse ; l'assistante sociale en avait toujours pleins à lui offrir.

"Ce n'est que pour un temps, ça passera."

Il ne retiendra pas la dame bienveillante qui lui offrira un véritable sac, pour ses sept ans ; il ne retiendra pas les visages ni les noms des autres enfants perdus, ni celui qui lui volera ses seules baskets avant de partir, ni la dame qui voulait qu'il l'appelle maman, ni même celle qui lui a racheté des chaussures, ni l'homme qui lui a fait gouter de la bière à neuf ans avant d'éclater de rire, ni celui qui lorgnait sur les plus jeunes filles, ni le premier piano qu'il a vu, ni l'homme qui l'a autorisé à y toucher, ni celui qui lui a appris les premières notes de Fur Elise, ni les quartiers résidentielles, ni les dortoirs lugubres, ni les repas à table, ni les secrets interdits, ni les chuchotis, ni les sanglots, ni les amis, ni les ennemis ; il n'est pas sûr d'avoir eu ni l'un ni l'autre un jour.

Les noms et les visages changent tout le temps, il sait l'affection temporaire. Certaines familles le trouvent trop maussade pour le garder. Trop silencieux, comme une ombre dans le coin de la pièce et qui attend perpétuellement, sans jamais rien dire. Il met mal à l'aise ; aujourd'hui, le souvenir l'achèverait peut-être, de se dire que s'il avait été différent, l'affection qu'il implorait tant aurait été durable et impérissable. Mais ce n'est pas grave, il ne s'en souvient pas.

Il est trop accaparé, à l'époque, pour retenir tout ça ; occupé à entretenir les fondations de son monde pour l'empêcher de s'écrouler.

E R E B E ;

Survivant plus que vivant, le monde avance et lui avec ; il n'est qu'un gosse de plus dans un système gangréné et dès qu'il peut partir il part, et s'efforce de ne pas finir bêtement à la rue comme beaucoup d'autres, funambule sur le fil d'un rasoir.

Sa vie d'adulte indépendant se résume à regarder ce que les autres font, et à les imiter tant que bien que mal ; prendre un studio miteux, enchaîner les jobs que tout le monde excècre d'avoir, payer ses factures en retard, manger le bord de son assiette et jeter le reste quand il n'arrive plus à se rappeler son dernier repas, prendre une douche quand la salle de bain ne lui paraît pas inatteignable.

Il n'a aucune idée de ce qu'il fait, ni où il va, maintenant qu'il n'a personne pour le tirer quelque part, mais Oliver n'a jamais eu le luxe de se montrer difficile. Ca lui convient, il se dit.

Et puis, ce n'est que pour un temps ; ça passera.

Le seul écart incompréhensible qu'il s'est octroyé dans son errance terrible, la vie d'adulte à peine entamée, ce sont les touches noires et blanches qu'il fixe à longueur de journée ; ce sont les instruments désacordés de ses camarades avant chaque performance, ce sont les notes griffonées, les partitions éparpillées, déchirées, pliées en origamis de fleurs qui ne mourront pas cette fois. Le tout sur un coup de tête, qui lui vaut aujourd'hui une dette qu'il ne finira jamais de payer, mais au moins, il a la sensation d'un brouillard qui se lève quand les notes dansent, alors il continuera de pianoter jusqu'à y voir plus clair dans tout ça.

Et le reste du temps, Oliver retient sa respiration, en apnée sempiternelle, jusqu'au jour où il pourra dire ;
ça y est, c'est passé.

maë 24 ans pré-lien feat nicholas galitzine
énorme coup de coeur pour le forum + le pré-lien ; inconnue au bataillon et très très intimidée car je ne fréquente pas du tout les forums à avatars réels à la base, mais c'est la crise, j'étais en mal d'un bon forum, et vous aviez l'air géniaux, puis la vie est faites d'expériences, et j'arrête de raconter ma vie bientôt vous en faites pas (maintenant)
crédits divers - ellaenys + moi (icones du haut), moi (icones de l'histoire), corleoneavatar (avatar).

je suis tout à fait conquise par ce que je lis, tes mots sont super justes, le caractère de olivier tout en délicatesse et en nuances, bref c'est vraiment très très beau ce que tu esquisses de lui ! hrt2

sans doute qu'on pourra trouver un lien entre nos deux zouaves, étant donné que haydar est lui même pianiste I love you

en attendant, je te souhaite plein de belles choses pour la suite de la rédaction, je manquerai pas de lire le reste avec plaisir ! hrt

Mooooooh, il ne faut pas être intimidée, tu vas voir, on est accueillants comme des rois (enfin, ça dépend lesquels parce que euh, y'en a un paquet qui ont la lame facile.....) et surtout, avatar réel ou pas, ça n'change pas tant grand chose, si ? héhé2

Tu ne regretteras pas d'avoir sauté le pas en tout cas, et merci pour tous ces beaux compliments, moi j'veux bien que tu continues à raconter ta vie hein, no prob. hrt

Bienvenue dans ta nouvelle maison, je suis bcp trop fan de l'aes général, et de plume qui se dessine. arf

En plus, le MJ nous a taggués pour un lien ensemble et j'avoue que ça me tente beaucoup. Je vole vite dans tes MP. cuute

Courage pour la suite de ta fiche !

on avance à travers tes mots comme dans un poème
on se laisse bercer
c'est doux et plein de mélancolie
les esquisses sont sublimes hrt2

bienvenue

@Haydar Emre merci beaucoup beaucoup pour ton message, ça me fait super plaisir heart

sache que je me suis dis exactement la même chose en me délectant de ta fiche, on va clairement discuter toi et moi héhéhé

@Jillian Weiss en vérité, y'a pas mal de différences entre la commu avatar réel et pas réel, et c'est un truc que j'adore constater je trouve ça trop intéressant mais bref ; dans tous les cas merci de l'accueil cuute

j'ai vu pour le tag tinder, j'étais trop refaites, j'approuve à mille pourcent et j'ai trop hâte qu'on en discute !!

@Judah Coulter tu n'as pas idée à quelle point ça me fait plaisir de lire ça (surtout venant de quelqu'un avec une aussi belle plume) vraiment merci pour ton message hrt

this is the first lesson, angel :

qui a dit que c'était autorisé ou même envisageable-de-pensée; de débarquer de cette manière avec autant de légèreté? j'ai absolument pas signé pour ça, je nie toute cette existence divine, je refuse, c'est i-na-dmi-ssible, au revoir, mes plus sincères condoléances tho pour cette belle-mort (celle d'oli ou la mienne, jsais pas trop encore, je vais voir si y a consensus entre ma gueule & moi-même pour en décider collégialement,, jte redis ça dans les plus brefs délais ofc frog

) bon, trêve de conneries hein, ça rigole zero ici battle

-ptdrrr le retour de bizarre l'ambiance, mais ça résume si bien les élus de l'olympe ngl gné

-

je dois dire que je suis complètement sous le charme, au cas où tu l'aurais pas déjà deviné, hein...... tu as tissé des liens aux poignets d'orphée, en a marionnettisé de ta plume et de tes méninges poétiques, quelque chose de ptn d'admirable ; à la fois plein de paradoxes et de singularité, et d'une douceur désarmante?? (mais c'est là tout le remarquable de la chose, jtrouve) un oliver terriblement émouvant à travers une indolence apathique, un silence de plomb fracassé d'un brouhaha de vie, sans méticuleuse poussière de liesse qu'il n'ait jamais réussi à choper entre ses doigts de petit génie. un chemin d'existence tragique, une ligne droite pleine d'embuches, et un destin quasi-tout-tracé vers le bord d'un ravin imaginaire (soon dans les nuées de l'empyrée huhu). un tout qui piétine mon ptit cœur, à moi, qui s'cache bien derrière celui tout de pierre que possède -paraitrait-il- zeùs drama

y a tant à faire, tant à imaginer, rêver, crever (surtout héhé2

) beaucoup trop hâte de partager mes écrits à tes côtés et ceux des autres ptits dieux fantastiques qui ont/vont débarquer. comme je te l'ai déjà dit, je suis là au besoin via didi ou mp, où tu veux, mais je doute pas que la comu chill du fo qui se forme saura te charmer et te faire te sentir le plus à l'aise possible pour cette aventure parmi nous : bienvenue chez toi, petit poète hrt

franchement j'ai pas de mots tant cette fiche est.. parfaite?
vraiment, y'a rien à dire de plus, en fait.
c'est superbe, le pl est superbe... bref.
bienvenue drama

@Swann Carlisle

ma réponse:

plus sérieusement, merci encore une fois

déjà de me donner ma chance et d'apprécier autant ce que j'ai fait d'orphée/oliver, j'ai rarement été autant inspirée + motivée pour un pré-lien, et voir qu'en plus le feeling passe bien ça m'emballe encore plus, et j'ai juste hâte que tout se décante et qu'on en parle et parle et parle......
et puis aussi merci pour ce message, que dis-je, cette DECLARATION toute en poésie, j'ai pas les neurones suffisantes pour écrire une réponse à la hauteur de ton message, en plus bizarrement y'a quelqu'un qui me distrait sur discord, mais ça fait toujours un bien fou d'être validé par quelqu'un dont on admire la plume, le perso, et l'univers tout entier. trop hâte de voir ce qu'on va faire ensemble, je sens que ça va être édifiant perv

@Scarlett Rhodes merci bcp bcp ça me touche cuute

félicitations, tu es validé.e
tu es désormais membre officiel de BA

mais quelle fiche rapidement bouclée, je n'ai même pas eu le temps de te souhaiter la bienvenue, pardonne cet affront.
oliver est d'une telle douceur qu'on a envie de le prendre par la main pour l'aider à affronter la dureté de la vie, c'est tellement mignon que ça détonne de façon électrique avec bon nombre d'autres diablotins du forum, et cela va te permettre de te trouver de sacrés liens, c'est sûr !
et puis quelle écriture juste de la dépression
je ne crois pas, au vu du message dingue de @Swann Carlisle précédent, qu'il soit utile d'attendre son approbation que tu as déjà.
en tout cas, je suis heureuse que tu aies surmonté ton intimidation à l'idée du forum réel, et je souhaite que ton aventure ici soit la plus heureuse possible.
et je terminerai par une citation d'un.e grand.e poète...

il a la sensation d'un brouillard qui se lève quand les notes dansent

Ca y est, ton aventure peut commencer.
Nous te conseillons avant toute autre chose de réaliser ton mindset, qui sera la fiche d'identité de ton personnage et nous permettra de suivre son évolution.
Nous rappelons également que le forum repose sur un concept de flexibilité. Toute suggestion peut être faite et sera soumise à sondage.
Pour commencer ton aventure rpgique, plusieurs possibilités s'offrent à toi, notamment les recherches de partenaire ou bien la roue des rps ici. Le forum te propose également régulièrement des jeux d'écriture.
Enfin, et c'est facultatif, tu peux découvrir le système des cendres propre à Burning Ashes à cette adresse - ( + ).

moi je passe après les validations yolo.
et passé après swann c'est grave une honte c'est quoi ces accueils ????
on peut plus rien dire après ça. namého.
sinon j'espère vraiment que ce forum saura t'apporter ce que tu cherches.
faudra pas hésiter s'il y a quoi que ce soit. puis si t'as besoin de liens tout ça !
y'a pépites tout partout et vraiment. ça mordille un peu le mollet mais ça va, personne n'est méchant...
sinon, on en parle de oli ? on en parle de cette respiration coincée dans la gorge.
dans cette urgence muette d'être là, dans l'ombre de soi-même ?
"Oliver est fait de ces grandes déceptions humaines qui ne sont pas tout à fait des tragédies."
cette phrase belle comme une plume et lourde comme un gratte-ciel en chute libre.
j'suis complètement charmé par ta prose. par ce personnage construit en finesse.
une merveille sur tableau bien triste.
bienvenue hrt2