au risque de faire mentir l'olympe ; orphée (oliver)
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au risque de faire mentir l'olympe ; orphée (oliver)

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Swann Carlisle
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bring them to their knees,
head bowed and fists bleeding,
— make them beg for the end?? repent.

Old as fuck : IMMORTAL CARDINAL, 42 (??) —— un fragment d'ère mordoré et une pétale de rose délicatement soufflée, l'esquisse d'une fourberie féliformia au coin du miroir. à la gloire de l'éternel.
Soul : VIR DOMINUS —— époux en papier glacé, l'étranglement de l'amour théâtral en déguisement final. traité médiatique pour le sida rituel.
Success : JUSTITIA MATER —— barrister, tribun glaçant, monstre sacré. revenge? justice.
Place : DOMUS AUREA —— highland; victory
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pseudo/prénom: lou; nevra
pronoms: emby shits — i'm a mess so just go with the flow i won't care k.
triggers: let's talk about it guyz.
warnings: god complex (npd), embrigadement sectaire, brainwashing, propos et actes immoraux, réappropriation religieuse, age gap,
statut et style rp: +600 à bcp trop selon le mood; troisième pers.; fr/engl idc.
discord: nevra#2732

au risque de faire mentir l'olympe et ses oracles

rp privé, @oliver moore  
tw : god complex, champ lexical de la religion, brainwashing.
Un soupir de bien-pensance comme une fenêtre ouverte sur le bas-monde. L'ennui fulgurant, bien qu'éphémère, des esthètes à qui le dieu suprême irait bien trancher les têtes, là, dans la seconde; s'il s'écoutait seulement penser rien qu'un instant. S'il n'en faisait pas lui même captieusement partie; hypocrite bâtard au sourire pourpre. Pour le beau jeu du cœur et de la raison. (desquels il est dépourvu, dépourvu, dépourvu??) Swann se repait du mensonge éternel des mortels qu'il aime tant à côtoyer. Des connaissances sans étiquette, des visages sans étincelle singulière, des mots qui s'effacent des pages jaunies, du temps qui joue sa triste mélodie. Au loin, ne reste que le silence.

On oublie les Hommes, ils finissent tous par pleurer.

Et il est inutile de blâmer la mort, quand ce n'est qu'une question de Sentence, de Justice.

On oublie les Hommes, au profit des Dieux.
Oui,
On oublie les Hommes, on finit toujours pas les oublier.

Il est tôt, mais Zeùs n'a pas salué le Temps, ce petit-jour. Sous les armes clandestines, l'orbe d'un énième destin s'est brisé. Il l'a vue naitre, l'a façonnée du bout de ses doigts d'argile : mais ne ressent rien face à sa mort soudaine. Devant ses prunelles fondues de cyclone. La jeune professeur de lettres lui faisant face, recroquevillée sur elle-même, guète la moindre de ses réactions, perd les mots, les émotions. Hélas, il ne subsiste que le vacuum soporifique d'un pendule essoufflé ; au loin dans l'alcôve de l'amphithéâtre. Éreintement et collapsus. L'Enfer des masques, par jeu de défilé, se retourne comme un gant. Le Roi de l'empyrée s'affaisse sur son trône, recueille les doléances des petits hommes. L'observe sans la voir. La duplicité splendide dans ce sourire aux quelques écrins qu'il offre de bonté d'âme. L'oubli des lèvres dans le gel de la compassion. —Vous m'en voyez navré, Ophelia.

Un cœur de pierre, qui bat seul, l'Olympe.

Ereinté, il met fin à la scène, parce qu'il le peut. Coupe court au cinéma de tragédie putride. S'en est allé comme il est apparu, au gré des tempêtes qu'il apporte volontiers aux petits gens qui le supplient. L’Empereur dont l’Empire s'est construit sur des vies et des os rompus a l’impression dès l'instant où il quitte la pièce et le cœur détruit ; de lire des complots sur tous les visages croisés dans les couloirs de l'université. Retour à une folie sempiternelle; qu'il fait bien de maquiller sous le masque. (reste caché monstre malade, par pitié, reste caché, évite les miroirs, pour toujours, personne ne verra jamais rien que les yeux du dieu??)

Personne ici ne lui est semblable et il n’est semblable à personne ici. Pas à l’étudiant qui tremble alors que l’angoisse le saisit à la gorge dès l'aube. Pas à l’anonyme qui ne semble avoir aucun passé, aucun avenir, qui se contente d’agoniser tant qu'il est vivant. Pas au petit artiste qui s'écorche les doigts à cœur silencieux...

Le petit artiste.

C'est une matinée impeuplée comme les autres. Ou peut-être pas. Égaré, depuis que le temps s'est figé sur l'image désarticulée de son visage de faïence, de ses sourires que pleurent l'absence, de ses regards morts-vivants, de ses mains pattes de chiots... Ses mains aux émois d'une dernière valse. La peur grelottante..... de quoi, exactement? Vivre, il devine, déjà, il devine. La peur pitoyable. La peur pathétique. Faiblesse esthétique. L'éphèbe ridiculement parfait.

Les yeux d'acier de Swann se perlent d’un incendie d’apparat. La douleur d’un cataclysme dont tout le monde se fout. Pour habiller les Silences. Et cette main frêle, et ce regard languide qui embrasse d’un même geste l'univers et son art. Il le veut. Un caprice pour sortir son cœur de l’agonie névrosée dans laquelle il s’oublie.

Zeùs Dieu le veut.
Et il l’aura.

Il apparaît derrière son épaule, sans un bruit, sans préambule lorsque la dernière note touche les moulures du plafond. Son trench teinté d'or et d'albâtre virevolte à peine au dessus du sol marbré de l'immense salle inhabitée. Il n'y a personne d'autre qu'eux. Pas un seul Homme. Et le soleil se lève à peine. "Ton doigté est saisissant. Tu as beaucoup de talent, mon garçon..." Sans honte aucune, il s’immisce dans l’intimité du jeune artiste ; cependant, mu par la pudeur du créateur, ses yeux ne lorgnent pas sur les mains qu’il a déjà assez observées. Il laisse ses iris froids scruter l’âme esseulée de ce spectre étonnant. "Dis-moi, qui es-tu, toi qu'on ne voit pas ?" Et cette voix déguisée au plus beau timbre de la cité. Archange en balle masqué. Ce sourire qui nait. Danger. Sa réponse n'a que peu d'importance, sa réaction, que peu d'intérêt; maintenant qu'il est trop tard. Maintenant qu'il l'a trouvé. Orphée.
Oliver Moore
Oliver Moore
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LA LUNE EST UN FRUIT UN PEU RANCE
la vie est une maladie

Old as fuck : 24 ans de brouillard et d'existence confuse, à opiner du chef, à attendre qu'on lui dise quoi faire et comment exister correctement ; à regarder ce que les autres font, et à reproduire tant bien que mal un semblant de vie correct
Soul : pansexuel, célibataire, désespéré ; en mal de connexions véritables, quitte à ce que la chaleur soit fugace, tant que la tendresse est là sûrement qu'il s'en contentera si ça lui permet d'exister
Success : étudiant au conservatoire, les doigts écorchés, penché jour et nuit au-dessus du piano, sans trop savoir pourquoi, ni où ça peut bien mener ; parallèlement petits jobs étudiants qui renflouent le compte et paient le loyer
Place : studio miteux à coal valley
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pseudo/prénom: maë
pronoms: elle
triggers: à discuter entre nous ;
warnings: anxiété, dépression, tca, relations toxiques, brainwashing, dépendance affective ;
statut et style rp: dispo / mélange 3ème et 2ème personne / environ 400 et +
discord: hésitez pas à demander en mp

au risque de faire mentir l'olympe et ses oracles

rp privé,  @Swann Carlisle   
tw : dépression, champ lexical de la mort, brainwashing
Tu es sa naissance.

L'or fait de ses doigts pianote furieusement, des seules colères qu'il connaisse, celles qu'il imite sans jamais les saisir même quand il leur court après jour après jour, nuit après nuit, qu'il l'a fait hier et qu'il le refera demain, sans s'essoufler.

Chez lui, il n'a pas la place de courir ; physiquement, car il faut ouvrir les yeux, il faut se lever (ah, comme elle est dure cette épreuve là) et sortir le trépied, il faut soulever le clavier, il faut le poser, il faut brancher la prise dans un craquement de genoux sans douleur, il faut trouver une position confortable sur le siège d'infortune, mais rien n'est confortable dans le studio, tout est dur, pointu, angueuleux, aigre, inerte, poussiéreux, et mort. Mentalement, il faut aussi ouvrir les yeux et se lever (tellement, tellement dure), il faut ignorer les quatres murs qui rétrécissent au fil des heures comme un étau, sanctuaire morbide où la maladie suinte des murs, où la vaisselle n'est jamais sale, les draps toujours défaits, la douche asséchée. Y'a pas la place de créer dans un cercueil.

Alors enfin, il faut changer d'avis, et tout ranger, car Caprice n'aime pas l'absence de cordes ; c'est pas pareil. Le poids n'est pas le même, sous le doigt, dans sa tête, comme une main qui gratte au mauvais endroit, juste à côté de là où ça le démange réellement, et il serait capable de tout balancer de frustration s'il n'était pas juste fatalement lui.

A la place de ça, il sort ; d'autant diront "prendre l'air", mais il est en apné tout du long. Il trouve un refuge où les piano sont publics et la musique est gratuite, station de métro, gare, facultés ; n'importe où tant que c'est ailleurs, tant que ça a des cordes, et tant qu'il est en vie.

Il n'est pas vraiment là, car personne ne le voit ; et il jouera jusqu'à ce qu'on le jette dehors et qu'il dise merci.

Il jouera jusqu'à ce que Tu le voies.

Tu es sa naissance, mais il ne la verra pas venir dans la nuit, et quand il la sentira, il sera déjà trop tard ; les nouveau-nés pleurent en se demandent qui serait assez cruel pour les amener ici bas, et bien vite ils oublient et pardonnent, alors tu peux en être sûr, il ne t'en voudra jamais, car Oliver oublie tellement bien qu'on croirait qu'il a été créé juste pour ça.

Dans son dos il ne la sent pas arriver, on ne la sent jamais il paraît, et on n'a pas le temps de la vivre qu'elle est déjà terminée. La chaleur est progressive derrière-lui, comme le lever du jour qui vient vous réveiller, vous rappeler que vous avez inexplicablement survécu un jour de plus, et que le combat n'est jamais terminé tant qu'on y met pas fin.

L'aube, ordinairement si assassine, n'a jamais été aussi douce.

Pour autant quand il relève la tête, il ne la regarde pas, il ne peut pas ; c'est comme tenter de fixer le soleil, il sait qu'il s'en brûlerait la rétine, qu'il ne pourrait jamais plus rien regarder d'autre que l'obscurité après ça, alors il se contente de se caler tout près, juste assez pour ne pas se calciner tout entier. Les yeux se posent sur le lobe de l'oreille, en sécurité.

Deux mots enroulés dans Ta voix de miel ont allumé une lumière perpétuellement éteinte en son sein ; ils l'enflamment tellement qu'ils manquent de griller l'ampoule. Quelque chose qui aurait dû être familier, une chaleur qui ne l'a jamais effleuré jusqu'à maintenant. Ton garçon.

Il a, l'espace d'une seconde, le réflexe malvenu de vouloir répondre à une question par une autre question ; pourquoi ? car ça lui semble encore invraisemblable qu'on veuille savoir, que quelqu'un qui semble si au fait de son invisiblité monotone ne tente de mettre des couleurs à son portrait.

"O-," ça trébuche et ça se cogne sur ses dents ; il y a une pause perceptible où il malmène l'entaille saignante de sa lèvre, et où il remet sa langue en place.  "Oliver. "

Il a à peine le temps de le souffler que les joues s'embrasent, rouges de sincérité ; il sait déjà qu'il est ridicule, que ce n'est pas ce qu'on lui demande, que ce n'est pas ça qu'il est, un assortiment de lettres banal qu'un inconnu lui a donné. Mais s'il était tout à fait honnête, Oliver, il aurait dû répondre "personne", parce qu'il vient tout juste de pousser son premier cri, et de réapprendre à parler.

Et Ton garçon n'a même pas dit merci ; il a oublié, c'est tout ce qu'il sait vraiment bien faire.

"Pardon, vous avez besoin de la salle, peut-être ? Je ne voulais pas..." déranger, empiéter, respirer. Exister. "Enfin, je veux dire, merci." mais c'est dit comme une excuse, comme un supplice.

Puis lorgne l'instrument d'un air coupable et fatigué ; avec un délicat empressement de gestes désolés, il rassemble les partitions, en tentant de ne pas les faire s'envoler.  

L'or fait de ses doigts, parfois, a le goût du toc.

Tu seras sa fin.
Swann Carlisle
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rp privé, @oliver moore  
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Rien qu'un croc d'appétit vorace, rien qu'une pluie d'intempéries furieuses ; ricochets malades sous le vague portrait de fusain de notre bon Souverain. Swann se perd à savoir. À tout deviner. À tout lui voler. Parce qu'il a quelque chose de tragiquement esquinté, quelque chose de sublimement apeuré. Son petit artiste. Il scrute. S'impose, contrôle, sans n'avoir encore rien créée qu'un peu d'existence. Banalité du Saint-Pater. De ces regards frappés de pierre à l'intensité sourde des Hommes devenus Dieux en un sourire ; il voit ce que tous ont négligé depuis une éternité. Colère gronde à l'idée. . . au fond du tableau, la soupape de sécurité. (personne n'y verra jamais?? jamais rien que des éclairs, que la nature, que toutes ces inepties que tu ne ne contrôleras pas... plus?)

Orphée. Orphée,
Regarde-moi, petit Dieu, que souffle ton avènement,
Il te suffit de me regarder, tu peux enfin exister.


Il les voit, naturellement, ne voit que ça. Les mains douces qui se crispent, l’affolement des pupilles qui s'éveillent comme d'une hibernation centenaire, le pourpre qui enveloppe les pommettes nacrées de l'angelot ; en enorgueillit l'auteur d'emblée, les inspirations saccadées. L'évidence indélébile de quelque faille intérieure. Cette âme, si pure, si belle soit-elle : est infiniment, irrévocablement brisée. Empeste la souffrance de n'avoir jamais été personne. Et voilà qu'il porte au creux de son cou de porcelaine, toute sa peine et ses tragédies grecques comme un parfum inimitable. Qu’il exhale ces embruns de douleur à chacun de ses mouvements, aussi imperceptibles soient-ils pour le commun des mortels. Zeus les voit, naturellement, ne voit que ça.

Enfin; il se penche sur le pieux mirage de cette jeune créature. Et sans un mot de plus, se laisse tomber sur le banc, à ses côtés, ses jambes interminables se croisant d’un même mouvement. Son corps se meut avec l’assurance du fondateur qui sait pertinemment qu'il pourrait détruire l'univers tout entier s’il le fallait — et le reconstruire juste derrière. Juste pour le sport. Juste parce qu'il le peut. Mais voilà que soudain survient une inconnue, voilà qu'il a le tournis, le Dieu, où tapage l'égo immense; ce trop plein d'émotions éteintes portées à même la peau. Il a envie de lui saisir le menton, de l'inciter à le regarder. À lui donner des réponses qu'il n'aura jamais.

Où étais-tu, bon sang, pendant tout ce temps... ?
Réponds.


Mais rien ne se passe, et Swann continue de lui sourire, si légèrement.

Réponds
Ou je mourrai de ne pas savoir.


Swann plisse les yeux alors qu’il l'entend buter sur son propre nom (dont il n'a que faire, que faire, que faire, mon garçon). C’est ses entrailles qui se tordent cette fois, comme elles le font singulièrement. Paranoïa megalomania, lorsqu'il s'aime à s'y perdre face au miroir. Comment compter sur un petit être dont l’identité humaine n'est que plus fuyante encore que la marée descendante ?

Orphée. Le nom qu’il lui donne sans concession occulte tous ses maux, comme s’il s’agissait là d’une évidence. Et Swann se surprend à rire d'un brin de soleil, devant l'affolement si tragico-poétique du garçon. Aucun autre nom ne siérait si parfaitement cette créature. Mais il ne peut décemment pas l'effrayer plus qu'elle ne l'est déjà. Le fait d’enfin enchaîner son image à ses ambitions (obscures?? malades?? éperdues de naufrage??) divines par un nom défini dans son encéphale, l’apaise, le contente un peu. Le bon Dieu.

"Doucement, tout va bien." qu'il lui souffle enfin, dans le craquèlement rauque du masque de titane fleurit d'une jolie rose blanche. Et il lui aurait saisi la main, avec toute la tendresse des menteurs célestes ; s'il ne craignait pas de le perdre ô tout jamais. "Je n'ai besoin de rien de tout cela, (pour le moment, pour le moment... jusqu'à quand??) ne te préoccupes pas de moi, (si, tu fais et ne feras que ça, c'est écrit, c'est écrit, je l'ai lu, je l'ai vu, je l'ai su... je le sais) je ne fais que passer, admirer tes rêves silencieux. Tu voudrais bien m'en partager un autre?" Et il n'y a pas de s'il-te-plait magique, car il ordonne sans ordonner, de ces susurrements violents et mordorés. De cette stature dominante qui rassure et effraie, murmures au lointain des arguments évidents qui tapissent les tribunaux de sa pérennité.

Et puis, gloire au toujours plus; regard devient plus quémandeur, cherchant à tout prix celui de l'artiste.

Regarde-moi, petit Dieu,
Aime-moi si fort que l'Aurore.

Oliver Moore
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Alors c'est donc ça, l'agonie, la vraie.

Ton rire galope sur sa peau comme un frisson et se réverbère dans la salle, envahie par l'aube toute entière. Il en est figé de stupeur dans sa folie de bien faire, d'accomoder, et s'il avait été autre chose que imparfaitement lui-même, il aurait peut-être ri aussi.

Il entend, sent Ta chute plus qu'il ne la regarde car il craint les vertiges ; du coin de l'oeil il en distingue la grâce et ça le fait sursauter, les épaules braquées au ciel et le cou qui creuse et creuse entre les clavicules pour s'amenuir, faire disparaître une ou deux vertèbres, prendre moins de place. Les poumons eux-même rétrecissent, il n'inspire que ce qui semble tout à faire nécessaire à sa survie en des mouvements lourds et étriqués. Imperceptiblement, il tourne un peu la tête pour mieux voir car s'il ne regarde pas l'incertitude l'achèvera ; et l'ombre de Ton sourire lui fait l'effet d'un cerf pris dans les phares, à fixer sa mort arriver.

Tout va bien, et il aimerait y croire, croire qu'il est plus qu'un bout de chair affalé sur un squelette, que des morceaux d'âme rapiécés pour en faire un Homme, des morceaux d'argile recollés à l'eau, un dessin de craie qu'un peu de pluie aura vite fait d'effacer ; et certains jours, il y arrive, certains matins où il se persuade devant son miroir sale qu'il n'est encore une ébauche, qu'une pierre qu'on n'a pas fini de tailler mais que demain, oui demain, on y mettra un coup de burin décisif, un coup de vernis sur sa peinture sèche, et qu'il pourra dire "voilà, c'est moi : je suis là".

Mais ne lui ment pas, car comment tout peut aller bien quand le réel est une épreuve, que les jours sont trop courts, les nuits pas assez longues, les draps froids, les mots fades, les rêves morts ; tout ne va pas bien, car on a oublié de le finir.

Ne lui ment pas, car il Te croira.

La demande lui arrache un visage un peu torve, un soupir désolant et désolé. Il ne veut pas, non ; il le fera quand même, prisonnier des serres de Tes promesses, il suivra tous les commandements les mains en supination vers le ciel ; tu ne (te) tueras point.

Docile comme les chiens de cirques à qui l'on demande un tour, Oliver attrape ses partitions ; alors les feuilles s'agitent entre ses doigts, des papillons d'encre et de papier qu'il fait défiler rapidement pour en finir, avant de les arnacher au pupitre et de redresser bruyamment son dos. Il crispe ses doigts un instant, et ses phalanges aussi chantent un craquement satisfaisant. Ca lui rappelle qu'il est vivant.

L'idée est révoltante, mais il en est persuadé ; il joue toujours mieux lorsqu'on ne le regarde pas, alors il tente d'oublier qu'il y a fils de titan à ses côtés, dont la chaleur se répand toujours sur une moitié de son corps, oublier qu'il y a un côté de lui qui se fait incandescent, aussi cuisant qu'une gorge de diable

Aussi a-t-il une excuse pour ne rien regarder d'autre que le caractère spectrale de ses doigts blancs qui virevoltent et se confondent au-dessus des touches. L'échine courbée de l'élève appliqué, la peau tendre comme un fruit mûr et brillante de ses inquiétudes qui se distillent entre l'épiderme et le derme, avant de déborder de chaque pore. Ca dégueule d'humilité, de partout, et ça s'insinue entre chaque touche comme un poison, émousse la lame de son talent qui se refuse encore à trancher véritablement les notes.

Un ange las passe, le temps d'un morceau. Il n'a pas eu le temps d'improviser autre chose qu'une composition personnelle ; il ne jette aucun regard à la partition baveuse, il la connait trop, et il la déteste de lui faire ça, juste un peu.

Quand il s'arrête, c'est trop soudain, en suspension dans l'air, la dernière note cesse trop tôt et il le sait, alors il croise les bras de honte ; cache ses mains, les vraies coupables.

"C'est inachevé," comme moi, il ne précise pas, "je ne sais pas comment la finir. Je ne crois pas qu'elle le sera." il avoue faiblement, comme si ça pouvait encore avoir la moindre importance pour n'importe qui d'autre que lui.

L'espace d'un instant, il a une lueur de dépit dans son regard fatigué, à l'attention du piano ; mais ça ne dure qu'un temps.

"Vous enseignez ici, j'imagine ?" il désobéit vaguement à l'ordre de ne pas se préoccuper et s'aventure à supposer ; un petit peu pour meubler, beaucoup car il est intrigué. "Pardon, je n'ai pas saisi votre nom, à vous"  la langue pataude et l'habile candeur aérienne qui ne sait pas tant se saisir de ce qu'elle veut que se préserver des questions qui l'embarassent de maladresse.

Car il n'a pas encore oublié les conventions sociales de politesse, Oliver s'essaie à lever les yeux vers Toi, à te libérer de Ton attente d'être regardé, aussi abominable que la sienne d'être vu. Et il Te détaille, dans toute Ta gloire, avec cette sensation de lever du soleil qui revient, en moins cruelle, mais toujours si aveuglante qu'il croit avoir fait une erreur et s'être ruiné pour de bon ; l'idée ne l'affole pas autant qu'elle le devrait, car c'est peut-être ça la solution, la réponse à tous ses doutes informulés. Comme un monde qui se laisse détruire pour être rebâtit tout entier ; si tu ne fais que passer, il doit inévitablement savourer, et se laisser baigner capricieusement dans Ta lumière.

Il l'a attendue trop longtemps : sa genèse.
Swann Carlisle
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au risque de faire mentir l'olympe et ses oracles

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tw : god complex, champ lexical de la religion, brainwashing.
Sombre pouvoir oblique à l'évidence providentielle ; au regard impénétrable du Roi Blanc, le jeu le plus vieux de l'univers. Celui des faux-semblants, ne saurait frôler quelconque cessez-le-feu. Pas tant qu'il piétinerait ces tristes terres que sont les siennes. (jamais, jamais, jamais, les petits hommes se battent, et zeus fait filer les armes au gré des tempêtes; de toute sa bonté, sa bonne conscience...... les aider? fracturer le temps, s'amouracher de renaissances infinies.) Et Swann, depuis là-haut, se contente d'exiger sans le moindre mal, d'Être -au plus proche de celui qui n'a jamais été...... pas encore- ; plus que n'importe quelle déité n'oserait seulement songer telle audace. Sans le mot, sans la foudre, sans la crainte qui suit le respect d'un bâtard de Cronos devenu Tout. Ou peut-être un peu ? Un peu de peur, au fond des pleurs. Rien qu'un éclair de colère dans le coin des yeux. Qui se cache, si peu. Si beau.

Si on y voit, on le devine; il pleut de l'or perpétuellement.

Miroir mirage, insanité ensorcelante.

Bientôt; la mélodie singulière vient effacer les chagrins en perspective du mauvais temps, de ces gestes trop hésitants, de cette maladresse presque tendre, de cet entrain qui n'est pas. Gêné, son garçon, cet air mal-aimé sur ce visage de poupon, ces élans fatigués d'articuler un semblant de coexistence, de ce soupir à fendre toutes les âmes émotives des bons hommes. Zeus observe et imagine le Monde, les yeux clos. Emprisonne l'éclair capricieux aux Styx de son silence. Savoure l'instant sans ne plus rien entendre d'autre autour de l'alcôve qu'ils partagent. (pas même les voix dans ta tête??? elle restent, restent, restent.... mais ne résonnent pas.... pas tout de suite.) Un répit suranné pour une renaissance fatalisée.

Dans le silence d'un final volé aux fleurs fanées de la Cité, l'esquisse olympienne outrageusement raturée, la dramaturge assassinée, avant d'avoir franchi les portes de son paradis caricaturé. Le sien. Le leur, maintenant qu'il l'a trouvé. Qu'il est sien. Orphée. Qu'il ne lui échappera pas. "C'est inachevé" la petite voix malade résonne dans ce nouveau silence désarmant... comme une énième plainte désolée que Zeus perçoit inlassablement, étouffe même le peu d'air qu'il ne reste au garçon, s'imagine flirter au non-loin avec désolance : cet émois un peu rance. Il le regarde enfouir ses mains, excuser sa fatalité. Sur ses gardes? Jamais assez. Jamais tellement. "Peut-être devrais-tu lui laisser un peu de place pour respirer." lui répond Swann sereinement, à ces déclarations qui n'en demandent pas tant. Sérieux, impliqué... simple mentor s'impose d'une voix, voile de velours. Et n'est-ce pas si ironique, si violemment nécessaire ? A cette tragédie intime qui ne le regarde pas, mais le concerne. Dieu de tous les Dieux. Il se doit d'être là, n'est-ce pas ? "rien n'est tellement une fatalité, tu as le temps d'apprendre à l'aimer. Laisse-lui en un peu, de ce temps. Essaye seulement... Qu'est-ce que cela te coûte réellement ?" (tout n'est que fatalité et le temps n'est que fracture en répétition, mon angelot, mais tu ne l'apprendras que bien trop tard, ou peut-être en es-tu déjà si désespérément persuadé dans toute ta symbolique passivité??)

Tout lui semble si limpide et évident. Car Zeus sait ce qu'il fait. Comme charme ce sourire ô plus sincère des menteurs. Valse cette désinvolture seigneuriale ô insolen-sorceleur qui ; d'un haussement d'épaules léger, d'un imperceptible froncement de sourcils sournois rhabillé d'élégance sempiternelle ; vient trancher la vision angélique qui s'offre enfin à lui aux clairs soleil de l'aube nouvelle. Ose le voir, son garçon, l'admirer en détour, alors qu'il s'éprend d'un peu de ce courage innocent qu'ont les jeunes lionceaux l'espace d'une seconde. De ces questions qu'on pose les genoux écrasés au sol, les mains jointes, les yeux clos. Auxquelles on ne fait qu'imaginer les réponses. Car Zeus ne répond jamais tellement. Qu'en fissurant le ciel, qu'en tiraillant les silences, de ses colère personnelles. Se contente d'en sourire encore un peu, jamais trop, au creux des fossettes se dessinent l'espoir des vainqueurs. Émergences océanes, rencontre de deux aubades; les yeux couleur de mer qui se refusent de quitter la douleur des ombreuses mélopées d'Orphée, et ce quoi qu'il advienne. Il a cédé, il n'y a que cela qui puisse compter en l'instant. Et ce ne fut que trop aisé. Peut-être...

Pourtant, il répondra. Il répond toujours présent à ses sujets. Ce qu'il lui plait, à la manière qui lui sied. Cet air un peu arrogant qui se savoure au gré du vent, ces gestes un peu grands qui imposent leur moment, cet ensoleillement injustement volé à cette si douce matinée. Il prend la couleur des songes éphémères qu'on aimerait tant frôler. "Ici ou ailleurs, quelle importance ?" Et Swann, aux mains d'argent, au naturel cinglant charmant, se pare délicatement des partitions griffonnées du garçon, délaissées au coin, pour venir les caresser ; avant d'y frôler consciemment les phalanges d'albâtre si froides que leur artiste. Le geste est silencieux, innocent. "Que fais-tu là, à faire résonner de tes émois secrets ces cordes de mauvaise fortune ? Tu ne vas pas me dire qu'avec ce talent qui te poursuit, tu étudies simplement ici ?" Et ce serait presque un reproche, une honte, s'il lui affirme que si. Que oui, il fait des études toutes connes et simplettes dans cette université quelconque. Il pourrait aspirer à si beau, à si haut. Mais il n'y croit pas, ou n'ose pas y croire. Et son regard bleuté prend des voyages un peu plus durs, des forêts un peu plus sombres. Rien qu'une seconde. Parce qu'il est Zeus; et que malgré toute la bonté du Dieu, il n'en restera jamais plus pater-autoritaire.

Face au garçon, rien ne s'oublie, rien ne se perd. Car il ne faudrait pas qu'il sache, qu'il se méprenne de toute cette comédie aveuglément humaine, ou ne se doute, de toute sa naïveté environnante... que rien de cette folie pure n'a tant d'importance, sur l'instant, Zeus s'y perd ; son reflet est flou.
Oliver Moore
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LA LUNE EST UN FRUIT UN PEU RANCE
la vie est une maladie

Old as fuck : 24 ans de brouillard et d'existence confuse, à opiner du chef, à attendre qu'on lui dise quoi faire et comment exister correctement ; à regarder ce que les autres font, et à reproduire tant bien que mal un semblant de vie correct
Soul : pansexuel, célibataire, désespéré ; en mal de connexions véritables, quitte à ce que la chaleur soit fugace, tant que la tendresse est là sûrement qu'il s'en contentera si ça lui permet d'exister
Success : étudiant au conservatoire, les doigts écorchés, penché jour et nuit au-dessus du piano, sans trop savoir pourquoi, ni où ça peut bien mener ; parallèlement petits jobs étudiants qui renflouent le compte et paient le loyer
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au risque de faire mentir l'olympe et ses oracles

rp privé,  @Swann Carlisle
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Dans le creux câlin de Tes fossettes et dans la nébuleuse de Ton sourire, Oliver s'emmêle de plus de questions que de réponses ; perdu dans la contemplation qu'on offre qu'aux oeuvres mises sous verre, l'intérêt poli mêlé d'une passion fascinée d'un Homme face à quelque chose de beaucoup, beaucoup plus grand que lui, sur tous les plans de son existence, forcé de rester en apnée pour ne pas boire la tasse.

Ta voix qui s'insinue sous sa peau tendrement comme une eau tiède, vient défaire les noeuds de ses muscles toujours précautionneusement tendus d'animal prêt à bondir ; prodigieusement la tension se résorbe comme une vague qui s'étale au rivage. Il n'est pas certain que les mots auraient eu le même effet, sous un autre timbre.

Et puis, un nouveau soupir massacrant qu'il contient à peine ; "Oui, vous avez raison." comme si ça lui coutait de l'admettre, que le temps est encore la seule solution à tous ses problèmes, grands remous d'impuissance qui le balaient comme une bourrasque partant de ses hanches jusqu'à ses doigts.

Il sait, Oliver, qu'il faut accorder du répit aux choses comme à lui-même ; leur laisser de la place pour exister le long des jours et des semaines, des mois puis des années.  

Mais le temps est long, le temps est assassin ; parfois, il y a cette fébrile sensation prémonitoire qui se chuchote dans le creux hélicoïdale de son cartilage, elle vient prêcher une vérité qui s'installe un peu plus confortablement chaque jour, qui prend la poussière comme un vieux meuble qu'on traîne depuis des années, les lourdes valises posées dans l'interstice maladif de ses côtes, au plus près d'un coeur pantelant : continue comme ça, Oliver, et du temps, des lendemains, tu n'en auras plus beaucoup.

Mais aujourd'hui, on l'a écouté, on l'a vu , et on lui a dit d'attendre ; alors il secoue brièvement la tête pour faire voler les parasites de ses doutes liberticides. Apprendre à l'aimer ; il peut essayer.

"Vous pourriez être enseignant. Vous êtes gentil." avec erreur, avec douceur, la désarmante simplicité ; s'il savait seulement ce que Tu es.

Mais Oliver est de ces ingénus qui n'ont pas assez rencontré de gentillesse authentique pour la reconnaître véritablement ; de ceux qui se raccrochent aux contrefaçons, à l'idée chimérique qu'ils s'en font, qui la cherchent dans les gestes simples et calculés du quotidien, dans les paroles réconfortantes d'un inconnu qui le frappera d'un éclair, qui frôlera douloureusement ses doigts en évitant toutes ses questions.

Il n'aurait pas remarqué Ton nom jalousement gardé secret, s'il ne rêvait pas tant d'y goûter, et la pièce semble désormais suer de son insatisfaction. Dans un monde où on l'aurait fasconné dans l'audace plutôt que le trac, il aurait souligné l'impolitesse de répondre à une question par une autre question ; mais comme elles lui sont rarement adressées, il préfère se cajoler dans la terrible attention que Tu lui portes.

Oliver ne distinguera pas les contours de Ton mépris ; car il en est lui-même dépourvu d'une part, et parce qu'il y a ce bourdonnement le long de ses phalanges, là où un contact impromptu s'est fait, a frigorifié l'albe de sa peau rongée. Il n'a même pas vu le mouvement se faire, l'avancée spectrale et tentatrice de Tes doigts qui parcourent les feuilles, les siennes, puis les siens, puis les vôtres. Angelot en redemanderait s'il ne craignait pas l'effroyable engelure de son hubris.

C'est sans doute parce qu'il a encore les yeux rivés sur le fantôme de cette liaison qu'il réplique rêveusement :

"Ici ou ailleurs, quelle importance ?" coquin vengeur aux contours satiriques l'espace d'une seconde de battement, presque imperceptible. C'est bref, sans véritable mesquinerie ; un élan d'humeur alimenté par la frustration des rêves contestés, adouci par l'étirement d'un sourire ombragé et le papillonement de cils de dentelle.

Il n'a pas Ta détermination pour les secrets, alors le brin d'humour s'évanouit vite ; un égarement, dira-t-on, dont il corrige la course avec un empressement délicat.

"Pardon, en réalité, je ne viens que pour ces cordes de mauvaises fortunes, je n'en ai pas chez moi. De cordes." la mauvaise fortune, elle, s'est déjà imprégnée dans les murs. "J'étudie au conservatoire. Mais ne vous y rendez pas, s'il vous plaît, " abaissé à supplier un inconnu qui ne lui accorde même pas son nom ; "vous risqueriez de vous rendre compte qu'il y a des gens bien plus talentueux que moi..."

La silhouette d'une jalousie poupine se dessine dans la moue complice et embarassée de son sourire car quelle tragédie ce serait qu'on lui ôte cette seule victoire ; Ton regard braqué sur lui (ses doigts froids en-dessous des tiens).
Swann Carlisle
Swann Carlisle
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B L O O D Y
G L O R I A


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bring them to their knees,
head bowed and fists bleeding,
— make them beg for the end?? repent.

Old as fuck : IMMORTAL CARDINAL, 42 (??) —— un fragment d'ère mordoré et une pétale de rose délicatement soufflée, l'esquisse d'une fourberie féliformia au coin du miroir. à la gloire de l'éternel.
Soul : VIR DOMINUS —— époux en papier glacé, l'étranglement de l'amour théâtral en déguisement final. traité médiatique pour le sida rituel.
Success : JUSTITIA MATER —— barrister, tribun glaçant, monstre sacré. revenge? justice.
Place : DOMUS AUREA —— highland; victory
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Ta secrète douleur

Vient la tempête des pleurs,
L'âme foudroyée d'horreurs,
Vient le blues, sir cajoleur,
Poésie des tourmenteurs.

Poussières d'ombres-faveurs,
Désolation sans ferveur,
C'est le secret de ton cœur,
Hurle l'aube de la peur,

Viens à moi, pauvre cœur,
Viens rire à ton malheur,
Sans te cacher, mon menteur,
Va, assume tes laideurs,

Viens ici, viens ma candeur,
Viens ici, viens mon rêveur,
Viens ici, viens ma noirceur,
Viens ici, viens mon pécheur,

La cruauté, la terreur,
Le mensonge du bonheur,
Mourir d’âme et de cœur,
C'est ta secrète douleur.

L'obsession d'une douleur marquise, la passion soudaine et inexorable d'un esthète grandiloquant tomber secrètement sous le charme d'une petite œuvre d'art inestimable, aux atours invisibles de noblesse au plus commun des bipèdes....... délaissée au coin, aux ordures des indésirables. Abandonnée là, pour le plaisir de la voir, et de l'avoir, pour lui seul. Douleur exquise, dans les moindres pores de la peau calcite du poupon inanimé. Aux ravissantes perles salées du passé si jeune, au fond de l'impasse impossible du déjà-vu, aux aléas de la vie non plus si passifs qui ont osé abattre, d'une certaine violence,le preux présent d'un si petit avenir. Une bien belle tragédie. Zeùs irait presque jusqu'à s'oublier, tant il découvre à recréer. Tant l'avenir incertain de cette nouvelle existence lui échappe, l'espace d'une seconde. Une de trop. (et oublier le miroir?? et oublier le destin défiguré?? et oublier de t'aimer?? jamais tu n'oserais)

Quelque chose qui ne va pas. Un rien qui n'allait plus.
Tout va pour le mieux. Seule une impression de déjà-vu.


Aux échos des marrées lointaines du tantième soupir du pauvre garçon, un flot aux cris lugubres des nerfs lâchés ; Swann vogue sur son navire de guerre si sinistrement stable, toujours prêt à dériver, pourtant jamais loin d’accoster. Une voix chuchote au large, dans un florilège de chants de sirène qui envoutent. Une voix se distingue parmi les mensonges doux-amers. Elle lui parle, tout proche. Une voix douce, pleine de candeur. La sienne. Orphée. Dans ses yeux clos, danse la mer. Dans son soupir las, étouffé par le silence du temps, se parlent bien des maux qu'il ne prononcera guère. Il est silencieux jusqu'alors, ô combien si subtilement amusé des mots innocents. Compliments inconscients. Le petit artiste souffre de ne savoir ni mourir ni vivre, Zeus le voit bien. Depuis la première seconde. Depuis le Destin. L'idée ne lui plait ni ne lui déplait. L'idée n'en est pas une.

Qui d'autre que cet être étonnant, de sa propre volonté fébrile, irait souffrir l'horrible douleur au nom d'un idole écumeur? Le cœur s'échoue, les larmes se tarissent. Et Zeùs craint dès lors de n'avoir déjà plus nulle-part où voguer. Paranoïa flagellée. Pas si tôt, pas maintenant.

"S'il ne suffisait que de quelques roses d'aménité pour bien enseigner, tu pourrais certainement l'être également." Et à ses quelques mots aux sous-entendus doucereux, Swann vient sortir de l'ombre de son trench albâtre une broche dorée fleur-rose-poudrée qu'il détache délicatement de son costume pour venir l'attacher précautionneusement à la chemise de son nouveau favoris. Bien que les mots doux ne sont soufflés que par souci de détourner la louange, Zeùs ne lui lit certainement pas un avenir si inférieur à son devenir. Professeur? Il aura un jour bien trop pour viser si peu. Comme une promesse silencieuse, une certitude qui ne demande aucune preuve olympienne. Quand le saint patron des cieux a déjà toutes les réponses aux questions existentielles, à quoi bon perdre son temps à pleurer les Peut-êtres?

Aussi fort que l'opium, le parfum lyrique de la mélancolie de son garçon émerge de la splendeur des abîmes. Et ce rêve qui l'habite soudain se perd au large. Et cet entrain fendu de malices étrangères jusqu'alors l'emporte une seconde de trop??. Désordre peu apprécié par le Dieu, en temps de Paix. Mais aucun grondement ne tonne, aucune sanction ne détonne; alors qu'il transperce mystérieusement son visage inconscient de ses pupilles de titane. Seule la mâchoire se resserre imperceptiblement. Naissance de l'hubris de sa créature divine, sous un sourire réprimé.

Les excuses pleuvent si vite que le supplice, que la prière; alors Zeùs se contente de croiser les bras, de le toiser, si haut que les nuées. Enigme épouvante, folie archangélique. Mais sous la pluie tiède, les ténèbres narcisses s'enorgueillisent encore un peu de la floraison des quelques péchés capitaux. Jalousie enfantine. Envie désobligeante. "Hélas, je m'y suis déjà rendu bien des fois, par le passé." (mais aucun de ces pantins musicaux ne m'a fait prendre ce temps, que je t'offres volontiers, aucun n'a ce petite quelque chose de si humain pour un prochain petit dieu, aucun n'a un millième de ce que je vois en toi) "Mais sans doute aurai-je une raison d'y retourner, maintenant que tu le soulignes." Pour le voir? Pour les voir? Va savoir. Le ton se veut joueur, un peu mesquin, sous un voile tant bienveillant (jamais zeus irait manipuler les cœurs fragiles; c'est si futile??), il cherche à creuser cette jalousie naissante, cette envie pressante de ressentir toujours plus ce regard, cet intérêt certain, ce quelque chose sur ce petit rien qu'il pense être devenu un grand tout. L'espace d'un instant.

Tu as si tort, petit Artiste, si tort de croire en mes yeux, en ma voix, en mes douceurs.
Mais fais-le, vas-y donc, nous t'observons.


D'un geste du poignet léger et élégant, Swann accorde enfin l'importance qui lui est due : au Temps. Le vrai. Le réel. Celui qu'il ne peut écraser entre ses poings de par sa simple volonté. Celui à qui il ne peut donner d'ordre, à qui il ne peut imposer aucune loi. Et tandis que son regard se perd au lointain, que sa haine massive et silencieuse se condamne sous les serments inviolables de Cronos ; Zeus redoute l'après. Derrière le visage angélique de son nouveau protégé, Zeùs sent l'heure arriver. Courir au galop, sans l'ombre d'un mouvement négligé. Il est Temps. Et il se lève, avec la droiture sévère d'un Titan, prêt à rejoindre sa demeure; le mont Othrys. Il sourit, comme sourit le soleil dès lors que l'aube se meurt. "Bien, mon garçon, je crains que le devoir ne m'appelle. Ce fut un plaisir d'écouter tes jolis rêves et d'admirer tes talents d'artiste. Je suis certain que nous aurons l'occasion de discuter plus amplement, un jour ou l'autre, si tu le souhaites." Les mots filent comme le regard du Dieu tantôt figé sur l'éphèbe se perd. Ailleurs. Personne ne saurait imaginer où. Personne n'oserait? Il n'a plus le temps. Pour Orphée. Pour personne. Quand les tourments frappent à la porte, lui exigent des horreurs; voilà qu'une sonnerie quasi-inaudible perce le récent silence installé inconfortablement entre les deux hommes. Son téléphone. Qu'il se contente d'observer vaguement, les sourcils froncés de mécontentement. "À bientôt." Peut-être? Sûrement. Même certainement. Mais le doute planera comme sa silhouette quittant les lieux; paré de la grâce d'un cygne.

Lorsque les sirènes de Jupiter retentissent, l'ascension n'est que plus glorieuse douloureuse.


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